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Traces de cloune

Trois clowns enfermés dans un bureau du fisc. Eudore, c’est le patron. Enfin… c’est le plus ancien, le plus rigoureux, c’est l’ordre. Bref, c’est lui qui dirige. Nérée a obtenu son poste parce qu’Eudore devait de l’argent à son père. Il sort à peine de l’adolescence et sait compter jusqu’à neuf. Noëlla, la secrétaire, est entre eux deux, la voix la plus sensible, la convoitise des deux hommes, celle qui sait faire oublier les murs du bureau.

C’est dans ce lieu de travail, le seul endroit où ils semblent pouvoir exister, qu’Eudore, Noëlla et Nérée, tentent d’échapper à leur triste sort. Mais rien n’y fait, ce sont des clowns : la maladresse et la timidité les paralysent. Leur existence demeure insuffisante, fragmentée, grouillante de désirs refoulés. Ils sont prisonniers de leurs rapports de force : rongés par l’amour qu’ils n’arrivent pas à s’avouer.

Jusqu’à ce qu’un objet étrange permette au trio un rapprochement : le dossier Daoust. Pendant un court moment, le temps de l’enquête, leur vie de clown deviendra palpitante.

La fragmentation de la trame narrative rejoint la vie inachevée des personnages. Pour créer un sens au dossier, ils devront eux-mêmes inventer un récit reliant les différentes pièces à conviction, et ce faisant, donneront sens à leur existence. Au cœur de l’enquête, Daoust demeure la figure centrale du casse-tête : un appel à la beauté.

Texte et mise en scène : Francis Monty
Avec Mélanie Delisle, Sébastien Dodge, Mathieu Gosselin, Pierre Limoges, Marc Mauduit et Violaine Paradis.
Assistance à la mise en scène et régie : Caroline Ferland
Costumes et accessoires : Déline Petrone
Éclairages : Étienne Boucher
Direction de production et direction technique : Éric Gautron

« L’auteur Francis Monty traque les replis de nos existences avec un sens aiguisé de l’écriture absurde et délicieusement impertinente. Mais le texte est surtout magnifié par le jeu quasi irréprochable des acteurs et une mise en scène burlesque. Chacun usant de faciès et d’un ton propre à son mal-être porte son personnage jusqu’au bout de sa petitesse dérisoire »
Frédérique Doyon, Guide culturel du site internet de Radio-Canada

« Il y a dans Traces de cloune une foule de petits riens qui en font une farce burlesque aussi étrange que fascinante »
Ève Dumas, La Presse

« …bien peu resteront de glace devant la facture surprenante de ce tableau absurde et burlesque »
Amélie Giguère, Ici

« Plus que le piétinement de leur mystérieuse enquête, ce qui charme ici, c’est l’humour noir et très méchant de cette satire de col blanc… Voilà une création qui laisse des traces… »
Catherine Hébert, Voir

« Toute cette pièce nous fait du coup réfléchir à notre propre vie de clown, à nos heures de travail, notre façon de travailler et d’interagir avec les gens qui nous entourent. Les costumes sont à peine exagérés, les maquillages nous montrent des clowns déchus de la vraie vie, l’humour est mordant, absurde et cynique, et parfois même un peu vulgaire »
David Lefebvre, MonTheatre.qc.ca

2003 :
Salle Jean-Claude Germain du Théâtre d’Aujourd’hui (20 représentations) (Montréal)

2002 :
Laboratoires publics au Café-Théâtre l’Aparté (Montréal)

 

Conception de l'affiche David Ayotte

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