Les Études
La compagnie s’est lancée en septembre 2015, dans une série d’Études, des ateliers de création ou de recherche qui ciblent une question esthétique ou une pratique particulière hors du contexte d’une production. De la recherche fondamentale, en somme. Plusieurs de ces Études on été réalisées à Montréal, réunissant d’abord des artistes associés à la compagnie et d’autres praticiens locaux. Depuis, des artistes d’origines diverses (Canada, Royaume-Uni, France et Israël), et de disciplines variées (marionnettes, musique, danse, vidéo) ont été invités à participer à l’une de ces Études de la Pire Espèce.
Ces rencontres professionnelles offrent, en marge des calendriers de production, une rare occasion d’échange des savoir-faire, des idées et des désirs… dans l’action. Les chocs et contrastes provoqués par la combinaison parfois hasardeuse, parfois calculée d’artistes et de matériaux divers stimulent la création. Toutes les disciplines de la recherche scientifique se dotent de telles rencontres ponctuelles.
En général, on oppose “art de recherche” et “art populaire”. À La Pire Espèce, nous avons toujours soutenu l’importance de rendre accessible à la collectivité notre pratique, aussi étonnante soit-elle. Lors des Études, à l’issue de chaque période de recherche (entre 7 et 10 jours), le groupe d’artistes présente le résultat de ses expérimentations. Ces présentations développées sur le terrain trouvent chaque fois un public curieux et enthousiaste. Elles offrent à la communauté locale une percée au plus près de la création. Autour de nos activités de recherches, nous aimons aussi joindre des ateliers de formation destinés aux amateurs, aux étudiants en théâtre et aux professionnels de la scène. En éprouvant personnellement la poésie et les difficultés d’un médium, le participant apprécie ensuite avec plus d’acuité le travail de l’artiste et profite mieux de l’oeuvre. En outre, ce partage provoque et nourrit le sentiment d’appartenance respectif des artistes envers leur communauté et de la communauté envers ses artistes. Une relation qui est le ciment même de l’acte théâtral.
Calendrier des études
Nous avons décidé d’élargir le cadre de ces études d’un océan à l’autre. Pour des raisons géographiques ou linguistiques, les occasions de rencontre entre artistes canadiens sont rarissimes. Affranchies des diktats de production, nos études proposent un cadre léger, propice à l’échange et au partage artistique.
Winnipeg – Cercle Molière
Novembre – Décembre 2018
La matière texte comme point de départ à l’écriture scénique
Artistes : Mélanie Bédard (Winnipeg), Étienne Blanchette, Jonathan Cusson, Sébastien Gaillard (Winnipeg), Mathieu Gosselin, Amber O’Reilly (Winnipeg), Anaïs Pellin (Vancouver), Gabriel Léger-Savard, Alexandre Leroux, Jane Testar (Winnipeg), Julie Vallée-Léger.
Vancouver – Living Things Festival and Presentation House Theatre
Caraquet et Moncton –
annulée pour cause de pandémie
Avril 2020
Jeu physique et travail plastique
Artistes partenaires : Satellite Théâtre.
26 Janvier – 7 Février 2020
L’écriture pour la caméra en direct
Artistes : Alexandre Leroux, Mathieu Gosselin, Julie Vallée-Léger, Mathieu Doyon, Marcelle Hudon, Tim Gosley (Vancouver), Rachel Warr (Vancouver), Anaïs Pellin(Vancouver), Jessica Gabriel (Vancouver), Chloé Ziner (Vancouver), Jonathan Cusson, Annie Lefebvre, Kris Fleerackers (Vancouver), Robert Leveroos (Vancouver).
Vancouver – Presentation House Theatre
13 au 30 mars 2023
La miniature et la caméra en direct
Artistes : Olivier Ducas, Francis Monty, Alexandre Leroux, Anaïs Pellin (Vancouver), Cathal McGuire (Irlance), Chloe Ziner (Vancouver), Gabriel Duquette, Ghislaine Dote (Vancouver), Jessica Gabriel (Vancouver), Joanie Fortin, Jonathan Cusson,
Julie Vallée-Léger, Martine Richard, Tim Carlson (Vancouver) et Vic Ustare (Vancouver).
Les sujets d’étude abordés depuis 2015
La courte forme
La marionnette à gaine (x2)
L’adaptation
Parole et narration (x4)
Caméra en direct et techniques de narration
Documents
Dossier de présentation (pdf)