Journal de création de La Pire Espèce | Le journal de création de La Pire Espèce
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Le journal de création de La Pire Espèce

La création est souvent perçue comme un monde mystérieux, intime, presque magique. C’est souvent vrai dans le sens où la salle de répétition se transforme en bulle hors du temps pour les équipes qui y entrent en ébullition. Vous vous demandez justement ce qui se passe dans notre salle de répétition ? Comment s’y organise la création d’un spectacle ? Vous voici à la bonne place ! Mais n’espérez  pas de réponses claires…

Toutes les créations de La Pire Espèce émergent du dialogue constant entre matières textuelles, sonores, lumineuses, matérielles, scénographiques et référentielles. Imaginez tous les aspects de la création et leurs protagonistes, les concepteurs, dans un grand creuset que l’on secoue gaiement. Ça s’entrechoque, ça s’emmêle, ça s’influence, ça en oublie son nom, ça en trouve un nouveau, plus beau… Bref un joyeux et furieux pêle-mêle mais dirigé tout de même.

Ce journal de création vous embarque dans les coulisses de l’esprit divergent de nos créateurs et vous invite à en visiter quelques corridors. Matières en exploration, inspirations, crash-tests, scènes coupées, recherches visuelles, entrevues, essais, etc, choisissez votre entrée !

Catherine Voyer-Léger, essayiste en résidence

Cela fait maintenant plusieurs années que nos chemins se croisent avec Catherine Voyer-Léger, avec ce fameux feeling qu’on pourrait partager la même route. Cette saison, le focus sur les laboratoires des Études de la Pire Espèce est enfin devenu le carrefour propice pour saisir nos atomes crochus. L’envie de tenter une nouvelle expérience est née : Catherine sera cette année notre essayiste en résidence !

Et si une intellectuelle comme elle suivait tout notre travail de recherche et joignait ses neurones aux étincelles des nôtres en salle de répétition ? Quelles confrontations inattendues viendront nous frictionner le cortex ? Quels dialogues improbables en émergeront ?

Avec cette expérience, on choisit mutuellement de provoquer un nouveau type d’échanges, de créer un espace temps qui n’existe presque plus, celui de la rencontre prolongée de nos esprits multiples et de nos mécanismes créatifs. Elle se faufile ainsi dans nos activités de création tout au long de la saison 2016 et partage ses réflexions sur ce Journal de création.

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Et revenez pour lire ses prochains articles (publiés régulièrement jusqu’à l’été 2016).

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Catherine en quelques mots…

Après des études supérieures en science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Catherine Voyer-Léger a fait carrière comme gestionnaire dans le milieu culturel. Installée dans la région d’Ottawa/Gatineau depuis six ans, elle coordonne aujourd’hui les activités de l’Alliance culturelle de l’Ontario.

Aussi écrivaine, elle a publié trois livres : Détails et dédales et Désordre et désirs (Hamac), des recueils de chroniques, et Métier critique (Septentrion), un essai sur l’état de la critique culturelle. Elle est poursuit actuellement également une maîtrise en lettres françaises, à l’Université d’Ottawa, sous la direction de Lucie Joubert.

Catherine Voyer-Léger

Les carnets de création

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Les Études de la Pire Espèce

Après 16 ans de création acharnée, vos dévoués créateurs de La Pire Espèce s’offrent du temps (une denrée rare) et se lancent dans un cycle de laboratoires collectifs, s’élevant au-dessus des contraintes habituelles de la production. Ces Études de la Pire Espèce ponctueront ainsi la saison 2015-2016 de rencontres et autres résidences, documentées par ce carnet de création et par notre essayiste en résidence !

  • La gaine : comment écrire une oeuvre d’aujourd’hui pour un média classique comme la marionnette à gaine ?
  • Futur intérieur : comment réinterpréter dans un espace restreint un spectacle conçu pour un grand plateau comme Futur intérieur  ? Quelle place y prendra désormais le théâtre d’objets ?
  • La parole : recherche sur les différents registres de paroles au théâtre.
  • Les courtes-formes : laboratoire de création de tous petits spectacles.
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Futur intérieur © Mathieu Doyon

Futur intérieur

Retrouvez dans ce carnet les réflexions et inspirations qui ont nourri le spectacle Futur intérieur.

Spectacle de théâtre d’objets, de matières molles et lumineuses, Futur intérieur emmène le spectateur dans un univers unique où toutes les conventions théâtrales sont en apesanteur. Bienvenue dans un voyage à travers l’espace intersidéral, celui que l’on connait par les clichés du cinéma et des romans de science-fiction, mais aussi à travers l’espace de notre imaginaire collectif, celui de notre littérature et de notre poésie.

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Villes, collection particulière © Mathieu Doyon

Villes, collection particulière

Olivier Ducas et la scénographe Julie Vallée-Léger, avec leur habituelle magie low-tech, explorent dans ce spectacle les valeurs symboliques et poétiques des objets et les potentialités de la caméra en direct pour créer une insolite galerie de villes imaginaires. Ici pas question de scénarios classiques, de traditionnelles intrigues ou de transformations psychologiques des personnages. La forme de Villes est une liste, une collection, dont chaque item nous présente une version des obsessions de notre monde moderne.

Découvrez quelques traces volées de quatre années de création.

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Petit bonhomme en papier carbone © Eugene Holtz

Petit bonhomme en papier carbone

Avec ce texte qui se veut un écho à Léon le nul (coproduit en 2005 avec le Théâtre des Bouches Décousues), Francis Monty entraîne le spectateur dans la mythologie de la famille québécoise. Éthienne, frère de Léon, personnage central de ce nouveau récit, transporte une autre vision de la famille. Si Léon tentait de s’affranchir de son lien de dépendance à l’égard de sa mère, Éthienne, petit bonhomme en papier carbone et à l’histoire sale, va plutôt tenter, lui, de se débarrasser de son père, un homme-vache qui marche mal et lentement, qui a peur de tout et qui agit très peu. Un père inutile.

Au-delà du travail de théâtre d’objets déjà bien exploré depuis Ubu sur la table, la création de Petit bonhomme en papier carbone s’est concentrée autour de l’exploration des mécanismes du conte, de la matière du papier et du travail de bruitage et de musique en direct avec la présence sur scène du musicien-bruiteur, Mathieu Doyon.

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