Journal de création de La Pire Espèce | Poésie
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21 Août Poésie

La pieuvre des mots
s’agite au devant de moi
comme le feu de la fièvre

Ma langue a huit mains
pour des inventions nouvelles

À moi
les désordres sanguins
À moi
l’odeur cumulée de la chair et du métal
À moi
la pointe ébréchée de la lumière
À moi
les contours noueux de l’horizon
À moi
le fatras ficelé des ombres folles

À moi
Les diamètres déchaînés du temps

 

Mathieu Gosselin

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