Où trouve-t-on le classement des espèces si ce n’est dans un Bestiaire? Rien d’étonnant alors à ce que le Théâtre de la Pire Espèce ait ressenti le besoin, pour son anniversaire, d’ouvrir ses classeurs les plus secrets et de donner accès à tout ce qui fourmille derrière vingt ans de théâtre d’objets.
Non! Ce n’est pas de la magie. Non! Ce n’est pas de la chance. Tout le succès de la Pire Espèce repose sur la rencontre, et particulièrement la rencontre avec l’objet. L’objet! Organisme méconnu, bête protéiforme et animal de tous les possibles.
Ce Bestiaire, réunion de nombreux créateurs et créatrices, rend compte de tout ce qui vibre et palpite dans ce que certains s’obstinent à qualifier d’inanimé. Mais il faudra être patient. Une telle jungle ne se dévoile pas en une nuit : les points d’interrogation semés de-ci de-là sont le symbole des lopins toujours en jachère. Visitez le site jusqu’à la fin du printemps pour faire de nouvelles découvertes.
Ne vous étonnez pas non plus de voir les objets bouger d’une visite à l’autre. Ce Bestiaire palpite, les petites bêtes qui l’habitent ne tiennent pas en place et, surtout, nous croyons fermement qu’il faut faire un peu confiance au hasard pour aborder une telle jungle.
Des traités philosophiques, des souvenirs d’enfance, des témoignages d’objets ou des archives : partez à la découverte de cette faune qui prolifère depuis vingt ans pour donner forme à un théâtre inédit.
Un théâtre d’une autre espèce. La pire qui soit.